RFI – 25/1/2016

« En un an de pouvoir, Tsipras n’a pas changé la Grèce », constate également Le Figaro en première page. « Le Premier ministre de la gauche radicale est rentré dans le rang, mais il n’a pas tenu ses promesses et le chantier des réformes reste colossal. […] Cette année d’apprentissage politique a coûté au pays près de 7 points de PIB, relève encore Le Figaro. Le bilan économique est donc catastrophique, le plus difficile étant, sans conteste, la mise en place du contrôle des changes depuis le 26 juin 2015. Six mois plus tard, les Grecs ne peuvent toujours retirer que 420 euros par semaine et les transferts de fonds vers l’étranger sont strictement limités. Mais pour Giorgos Pagoulatos, professeur d’économie à l’université d’Athènes, interrogé par le journal, tout n’est pas si négatif : “Alexis Tsipras n’est pas aussi populiste qu’à ses débuts, affirme-t-il. En s’adaptant à la réalité économique, Syriza est devenu un parti de gauche classique. Depuis sa réélection, le Parlement est majoritairement pro-européen, puisque la branche la plus à gauche a été évincée, et c’est ce dont la Grèce a besoin en ce moment”. »

 

http://www.rfi.fr/emission/20160125-grece-an-apres-alexis-tsipras-france-nicolas-sarkozy

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